I-DEAL DEVELOPMENT PODCASTS

I-DEAL DEVELOPMENT, LE PODCAST : DELTACOM - L'INTERVIEW

June 15, 2020 I-DEAL DEVELOPPEMENT Season 1 Episode 3
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I-DEAL DEVELOPMENT, LE PODCAST : DELTACOM - L'INTERVIEW
Show Notes Transcript

Vous venez sûrement de découvrir ici, le le récit de DELTACOM, cette aventure passionnante et inspirante. Dans ce podcast, nous allons interviewer les deux protagonites de cette histoire, Frederic Bonan et Farook Mohammad, pour comprendre comment, derrière les chiffres, l'importance de leur relation a été primordiale dans la réussite des différents deals conclus par Deltacom avec l'aide d'I-DEAL DEVELOPMENT.


Journaliste

Vous venez donc de découvrir l'histoire de Deltacom une ascension, quatre opérations. Nous voici en présence des deux protagonistes de l'aventure Deltacom. Bonjour Frédéric Bonan, Bonjour Farooq Mohammad. Farooq je vais commencer avec vous cette conversation dans laquelle on va revenir sur cette collaboration entre vos deux entreprises. On vient de le voir, vous êtes passé d'une entreprise de six millions à trente millions d'euros de chiffre d'affaires. Qu'est-ce qui vous a poussé à entreprendre ses achats ? Quelle était votre motivation ? 

Farooq Mohammad

Premièrement, j'ai réalisé ces opérations parce que j'étais accompagné par I-Deal Development. Et deuxièmement, j'ai une devise, c'est que si j'ai pas de problème, ça veut dire que j'ai un vrai problème dans ma tête. Donc ça me permet de créer des problèmes, acheter des entreprises ça me permet de m'occuper de plusieurs affaires en même temps. Donc, je me suis permis de faire ça, et parce qu'il y avait Monsieur Bonan, il était là pour m’accompagner, 

Journaliste

Vous aviez besoin de ça ?

Farooq 

J'avais besoin de ça pour nous dire, quand je me lève le matin, d'avoir de l'oxygène, d'avoir de l'énergie pour réaliser mon rêve.

Journaliste

Vous avez pris quand même de gros risques pendant cette aventure. C'était quoi le vrai moteur ?

Farooq

Les risques que j'ai pris, ils étaient mesurés parce que ces risques-là, ils étaient contrôlées par I-Deal Development. Le moteur, c'est comme ces risques étaient mesurés, ça m'a permis de réaliser les opérations que je voulais faire. Et donc aujourd'hui, on peut dire que Monsieur Bonan m'a permis de réaliser mon rêve.

Journaliste 

Est que c'était pour l'argent vous faisait ça ?

Farooq

Je suis toujours amusé dans mon travail. Et donc cet amusement est lié directement à une réussite. Et dans tous les cas, on gagne de l'argent qu'on s'amuse.

Journaliste

Et quand même est-ce que dans ces multiples rachats que vous avez entrepris, il y a pas des moments où vous avez eu un peu peur de grandir trop vite ?

Farooq

Oui et non. Oui, parce que je me disais, j'ai besoin de d'être entouré de plusieurs profils différents, comme des DAF, comme des spécialistes, juristes. Et non, car j'avais trouvé tous ces profils chez I-Deal Development pour m'accompagner. Donc j'étais sûr de moi quand je prenais une décision, une direction, je savais que j'avais du monde derrière moi pour m’accompagner.

Journaliste 

Même après la phase un peu délicate qui a suivi le rachat de lafon qu'on vient d'entendre dans le récit ?

Farooq 

Le rachat de Lafon c'était une exception pour moi. Premièrement, au niveau du rachat, c'était, je passais de 7 millions à 20/21 millions d'euros de gestion d'une entreprise. Mais deuxièmement, j'avais un besoin de refinancer derrière, et là, j'avais peur. Mais si j'avais été tout seul, je c'est sûr que je pouvais me suicider. Mais comme j'étais accompagné, j'étais sûr de moi que j'allais réussir.

Journaliste 

Et alors, justement, qu'est-ce qui vous a manqué pour opérer seul, qui avaient des domaines ? En quoi les conseils de Frédéric Bonan ont été essentiels dans cette étape ?

Farooq

Donc juste pour vous expliquer un petit peu quand on est tout seul, on peut démarrer une entreprise à zéro, passer à, comme j'ai fait chez Deltacom, 6/7 millions d'euros et ma limite tout seul, c'était de faire 6/7 millions d'euros. Donc j'ai passé, une partie de ma vie à faire ça. Quand j’ai échangé avec Monsieur Bonan et I-Deal Development, là, j'ai appris à faire un autre métier. Et j'étais accompagné, j'avais des gens de qualité avec moi, qui m'ont permis de réaliser des tâches que je ne réalisais pas, par exemple la finance, l’analyse et tout ce qui suit. Donc ils m'ont aidé à faire ces tâches et donc ça m'a permis de réaliser des grosses opérations.

Journaliste 

Quand vous cherchez un conseil pour vous accompagner, quelles étaient les qualités que vous cherchiez ?

Farooq 

J'ai pas beaucoup cherché, mais les qualités que je recherchais, c'était que je voulais quelqu'un qui me comprennent, premièrement, 

Frédéric

Pas facile

Farooq

Je voulais qu'une personne en face de moi parle le même langage que moi. Le plus important, c'est qu'un entrepreneur, il a des problèmes et que si on a en face d'un entrepreneur une personne, qui comprend pas ces problèmes, on n'est pas aidé. Donc, aujourd'hui, chez I-Deal Development, donc j'avais des gens en face de moi qui comprenaient mes problèmes, ils m’apportaient des solutions. J'avais bien sûr à choisir quelles solutions je voulais, mais ont ramené des solutions à table.

Journaliste 

Alors, justement, Frédéric Bonan, comme tous vos clients, Deltacom est une PME, plus que jamais, les histoires de ces entreprises sont des histoires d'hommes et de femmes. Dans quelle mesure la confiance entre vous et les associés de Deltacom a été déterminante dans les différents deals ?

Frédéric

C’est fondamental. En fait, pour construire un projet comme celui-ci, il faut vraiment être en synthèse, en symbiose en tout cas d’idées avec le dirigeant. La première fois que j’ai rencontré Farooq, c’est vraiment un trait qui m’est apparu assez directement, j’ai voulu travailler avec lui parce que Farooq s’exprime simplement, clairement, il est direct, il est limpide il ne tourne pas autour du pot et c’es quelqu’un qui s’engage complètement. Quand il vous attribue sa confiance, vous pouvez compter dessus/

Journaliste

En quoi c’est essentiel dans le métier que vous faites ?

Frédéric

Parce que c’est un métier qui est dans la nuance, dans la subtilité, c’est un métier difficile, parce qu’il faut prendre un certain nombre de risques, il faut faire des choix et ces choix la il faut à la fois que Farooq me donne un maximum d’informations qui vont permettre de donner différentes solutions avec mes équipes, et à la fois que Farooq puisse avoir confiance en l’arbitrage de ces choix. Si l’un ou l’autre n’a pas une complétude de l’information, à la fois dans le formel mais aussi dans l’informel, on peut pas bâtir le projet. Dans le projet par exemple, de Lafon, où il y a eu un retournement de situation, où la personne qu’on a rencontrée est venue nous voir pour nous acheter et que finalement on l’a transformé nous en quelqu’un que nous avons acheté, et bien, c’est un retournement complet et pour ça il faut être en complète synergie, parce que la société était dans un contexte très compliqué avec ses actionnaires, avec ses financements, avec ses clients, c’était compliqué ! Et donc il a fallu qu’on puisse travailler avec une grande pertinence.

Farooq

Juste pour ajouter, pour moi je passais de 7 à 21 millions d’euros. On devait me donner les arguments, pour que j’ai confiance en moi-même, déjà premièrement parce que j’étais obligé d’avoir confiance en Monsieur Bonan, mais il fallait me donner els arguments pour que j’ai confiance en moi, pour que j’ai la capacité de réaliser cette opération. Donc ça c’était le rôle d’I-Deal Development et je les remercie pour ça.

Journaliste

Vous venez de dire que vous avez eu confiance en Monsieur Mohammad mais vous comment faisiez-vous ?

Frédéric

En fait, Farooq ça n’est pas quelqu’un qui n’a pas confiance en lui, c’est quelqu’un qui ne mesure pas forcément la faisabilité de ses idées. Il a des dizaines d’idées. En fait le sujet, c’est davantage de trier avec lui les idées et de lui dire « celle-ci, je sais qu’on sait la faire, celle-ci peut être qu’elle est possible mais moi je sais que je sais pas la faire avec vous ». C’est ça l’exercice, c’est ca qui est difficile.

Journaliste 

Et vous avez pas peu parfois de perdre un client en disant « non ça c’est pas possible »

Frédéric

En fait j’ai pas peur je sais que c’est indispensable parce que à mon avis, c’est la grosse différence avec quelqu’un qui va dire ce que le client vise à entendre et quelqu’un qui va dire juste les choses. Farooq il est comme ça et moi je suis comme ça. Et donc du coup on avance en sérénité et n’a pas d’enjeu de carrière ni lui ni moi. On a un enjeu de réaliser un projet. C’est pas pareil.

Farooq

Moi j’ai confiance et je pense qu’on a confiance parce qu’entre nous on se dit tout. Et pour lier un vrai partenariat il faut rien cacher. Peut-être tout être humain a des défauts et donc dans tous les cas pour avoir confiance entre nous, on devait tout se dire

Frédéric

Et on l’a fait avec les équipes, on l’a fait avec les équipes I-Deal parce qu’après il y a eu plusieurs métiers, les métiers du financement et c’est pas les mêmes populations un banquier vous le motivez pas de la même manière qu’un vendeur, qu’un investisseur… C’est pas du tout pareil

Journaliste

Quand Farooq Mohammad rachète plusieurs entreprises et quintuple son chiffre d’affaires, il joue gros. Vos, comment vous le prenez en compte dans vos conseils ? Parce que si Farooq Mohammad son entreprise fait faillite, vous en avez une responsabilité en quelque sorte. Comment vous le preniez en considération ? Il a joué toute sa vie

Frédéric 

Oui, je ne pense pas que Farooq fasse faillite à cause de moi. Néanmoins, cette relation de confiance elle est très importante et plus on en a conscience, en tout cas en ce qui nous concerne, on a des clients avec lesquels ca marche très très bien, Farooq en fait partie, et du coup on se sent investi plus et du coup on fait beaucoup beaucoup beaucoup plus attention quand on a cette relation de confiance qui est solide. Parce que dans le cas contraire on sait qu’on sera mis en opposition systématique. Là c’est pas la cas, on nous délègue une partie du choix donc du coup c’est comme si c’était le vôtre donc vous mettez tout votre savoir et toute votre ADN, votre énergie pour être sur que le choix que vous donnez que le conseil que vous donnez, c’est le bon. 

Farooq

Mais pour réaliser toutes les opérations qu’on a réalisé, on a mesuré tous ces points-là. Donc on s’est mis dans la tête du patron qui va gérer une boîte qu’on va racheter et on a échanger sur ces différents points. On peut dire de la gestion, qui va diriger, on peut parler de la finance, qui va financer l’achat, comment on va financer le BFR, on peut parler des conseils des avocats, on peut parler des experts comptables. Tous ces sujets ont été traité avant de réaliser l’opération, avant de réaliser chaque opération. Donc quand vous parlez de faillite, quand on réalise l’opération, tout ça c’est mesuré.

Journaliste

Peut-être une dernière question, dans ces années de collaboration, qui ont été fructueuses, est-ce qu’il y a quand même un moment, émotionnellement là je parle pas au niveau du business je parle au niveau des personnes, est-ce qu’il y a un moment émotionnellement compliqué que vous avez traversé ?

Frédéric

Moi je peux le dire, comme Farooq et hyper enthousiaste, il a des dizaines d’idées et il est enthousiaste pour toutes ses idées, donc quand je lui dit ou je lui ai dit, cette idée là elle est moins bien que les autres, c’était un peu dur pour lui donc c’était un peu dur pour moi

Journaliste

Vous confirmez Farooq ?

Farooq

Oui, je partage.

Journaliste

Et pour finir sur une note positive, est-ce qu’il y a un moment, vraiment un exemple que vous pourriez nous citer dans votre collaboration qui a été vraiment un moment de joie ?

Farooq

Moi, j’en ai deux même. J’ai le premier ou on veut nous racheter Deltacom pour rien et on arrive à en échange prendre 1,5 million d’euros et deuxième on a une entreprise qui veut nous acheter, avec I-Deal Development on lui répond en leur disant non, on va changer les rôles et c’est nous on va vous acheter ? Donc là je me suis amusé sur les deux dossiers.

Journaliste 

Moment de joie partagé, Monsieur Bonan ?

Frédéric

Tout à fait, et cette étape, là où on a convaincu Lafon, intellectuellement c’était un gros moment de satisfaction, parce qu’il n’y a pas eu de perdant dans l’histoire en réalité, ni du côté de Lafon, ni du côté de Farooq, donc c’était un grand moment de plaisir. Puis l’entreprise qui était en difficulté se retrouve aujourd’hui dans une très belle histoire, grâce à Farooq et ses équipes.

Farooq

Pour ajouter, toutes les opérations qu’on a réalisées, ça n’est pas que des opérations de rachats ou de ventes. Il y avait une stratégie qui avait été mise en place, qu’on a je pense avec les équipes I-Deal Development respecté cette stratégie et le timing, qui nous a permis de réussir à faire ces opérations.